Dans mon atelier de peinture, je suis tombé sur l'artiste Balthus et j'ai été séduit par ses peintures d'une jeune fille nommée Thérèse. Elles étaient évocatrices et attrayantes. Cependant, en y regardant de plus près et en les étudiant, je me suis rendu compte que ses peintures étaient problématiques. Elles montraient souvent les sous-vêtements de la jeune fille et la représentaient dans des poses sexuellement suggestives. J'ai voulu répondre à ces peintures en me plaçant dans la pose que Thérèse a prise, mais avec quelques différences essentielles. Tout d'abord, mon regard est direct et fait face au spectateur. La dynamique de pouvoir déséquilibrée du tableau original n'est plus présente. Deuxièmement, ma fille est à l'arrière-plan, regardant le monde extérieur par la fenêtre. Je me place entre elle et le spectateur de manière protectrice. Elle s'aventure dans le monde tout en continuant à se tourner vers moi pour être guidée. Enfin, il y a une troisième figure dans le tableau : le nu dans le tableau de droite qui semble sauter du tableau. Ce nu est la seule figure nue de ce tableau et c'est la figure masculine : elle renverse la norme de la femme nue.